L’EARL de la Besse située aux Billanges, est une exploitation familiale reprise en 1990 et officiellement créée en 2012.
L’élevage, composé de 40 vaches allaitantes et 3 taureaux de race Limousine, est conduit en système extensif.
L’exploitant souhaite allier qualité et performance pour une meilleure transmissibilité de l’exploitation.
Cette ferme agrivoltaïque localisée en Nouvelle-Aquitaine, a pour ambition de générer un atelier traditionnel à l’herbe, favoriser le bien-être animal, diversifier la production, l’exploitation, afin de développer une image respectueuse de l’environnement tout en optimisant les conditions d’élevage au coeur de la campagne de la Haute-Vienne.
Surface Agricole Utile : 116 ha dont 72 en propriété.
L’agrivoltaïsme consiste à améliorer la productivité agricole en y intégrant une production d’énergie renouvelable, notamment solaire. Ce type de projet ne peut être envisagé que si l’agriculture reste l’usage principal des terres concernées, et à condition qu’il n’en résulte ni une baisse de rendement ni une diminution des revenus pour l’agriculteur.
En parallèle, cette approche contribue à renforcer la capacité des exploitations à faire face aux événements climatiques extrêmes. En apportant une protection contre des phénomènes comme la grêle, les fortes températures ou la sécheresse, les installations agrivoltaïques soutiennent la pérennité des cultures et des élevages, tout en améliorant les conditions de vie des animaux.
Le projet va très certainement influencer positivement l’attractivité de l’exploitation, puisqu’il va participer à la rendre plus performante.
Il ne faut pas un développement anarchique de l’agrivoltaïsme, mais il y a quand même une somme de contraintes qui réduisent ce risque. Je pense que c’est une belle opportunité pour maintenir des exploitations d’élevage traditionnel sur le territoire (filière en difficulté en lien avec la diminution constante de la consommation de viande). Je pense qu’à l’avenir, les produits de qualité se vendront peut être en moins grande quantité, vu le marché.
Les projets agrivoltaïques compensent cette perte financièrement. Ils répondent aussi aux attentes de la filière, et aux besoins de production d’énergies.
Thierry Piquerel
Samsolar développe ses projets agrivoltaïques en tenant compte des besoins spécifiques de l’exploitation agricole. Les installations sont conçues pour s’intégrer harmonieusement dans le fonctionnement de la ferme : elles permettent la circulation des engins agricoles, assurent la sécurité des animaux grâce à des dispositifs comme les clôtures ou la vidéosurveillance, et facilitent l’accès à l’eau et à la nourriture.
Les structures mobiles, appelées trackers, offrent une solution particulièrement adaptée aux élevages. Leur configuration permet de répondre à la diversité des pratiques agricoles et à la cohabitation de différents types d’animaux.
Des structures mono-pieu pour favoriser la circulation d’engins et les opérations d’entretien
Une conception du parc et des aménagements associés élaborée en étroite concertation avec les agriculteurs, pour optimiser l’espace de vie des animaux et les conditions de travail agricole
Un espace de pâturage conçu pour améliorer le bien-être du cheptel, intégrant des zones d’ombre aménagées
L’absence de câbles électriques apparents garantit la sécurité des animaux
Afin de préserver l’environnement et d’intégrer le projet de façon harmonieuse dans le paysage, Samsolar a mandaté le bureau d’études Artifex pour répertorier toutes les espèces présentes sur le site et les éventuels enjeux pouvant émerger. Les mesures de renforcement ou de création de haies qui accompagnent ce projet, permettent d’améliorer l’ambiance écopaysagère du site.
Les projets de fermes agrivoltaïques apportent des retombées économiques directes grâce à plusieurs taxes versées chaque année aux collectivités : Une taxe d’aménagement, payée une fois lors de la construction. Une taxe foncière, liée aux installations et au terrain utilisé. Une contribution économique territoriale, versée chaque année par l’exploitant. Une taxe spécifique au réseau électrique (IFER), calculée selon la puissance de la centrale. Ces recettes participent au développement local et soutiennent les budgets des communes et intercommunalités.
A ces taxes, s'ajoute la compensation collective. Il s'agit d'une somme mise sous séquestre à la caisse de dépôt et de consignation, et destinée à renforcer des projets de filière agricole.
